II Le début d'un grand voyage...

 Le début d'un grand voyage...

Le professeur Aronnax et Conseil (son domestique ) sont tombés de l'Abraham Lincoln et se retrouve dans l'océan en pleine nuit, ils mirent au point un plan pour pas qu'ils se fatiguent tout les deux, et qu'ils puissent re gagner la frégate ...

Il devait être minuit passé, et les deux hommes eurent l'idée que pendant qu'un nager ,l'autre resté sur le dos les bras croisés pour se reposer, il échangeaient toutes les 10 minutes. Au bout d'un moment, le professeur n'en pouvait plus, il avait des crampes, Conseil dut le remplacer très vite… ils aperçurent la frégate à cinq milles, ces derniers essayèrent de l'appeler, et une voix leur répondirent… .      


_"pendant que l’un de nous, étendu sur le dos, se tiendrait, immobile, les bras croisés, les jambes allongées, l’autre nagerait et le pousserait en avant. Ce rôle de remorqueur ne devait pas durer plus de dix minutes, et nous relayant ainsi, nous pouvions surnager pendant quelques heures, et peut-être jusqu’au lever du jour."
 _"Vers une heure du matin, je fus pris d’une extrême fatigue. Mes membres se raidirent sous l’étreinte de crampes violentes. Conseil dut me soutenir"
_"J’aperçus la frégate. Elle était à cinq mille de nous, et ne formait plus qu’une masse sombre, à peine appréciable ! Mais d’embarcations, point !"
_"je l’entendis répéter à plusieurs reprises :
« À nous ! à nous ! »"
_" il me sembla qu’un cri répondait au cri de Conseil."



Avec le peut de force qui restaient aux deux hommes, ils allèrent  vers la voix qu'il leur répondait,  le professeur à bout de force s'évanouit.

 _"Conseil me remorquait encore. […] Mes forces étaient à bout ; mes doigts s’écartaient ; ma main ne me fournissait plus un point d’appui ; ma bouche, convulsivement ouverte, s’emplissait d’eau salée ; le froid m’envahissait. Je relevai la tête une dernière fois, puis, je m’abîmai…"

A son réveil, le professeur aperçut une figure qui n'était pas celle de Conseil, mais celle de Ned, lui aussi avait été précipité à l'eau après le harponnage...
Mais lui avait tout de suite réussis à prendre appui sur un gigantesque îlot flottant. 

_"J’entrouvris les yeux…[...] j’aperçus une figure qui n’était pas celle de Conseil, et que je reconnus aussitôt.
« Ned ! m’écriai je.
– En personne, monsieur, et qui court après sa prime ! répondit le Canadien.
– Vous avez été précipité à la mer au choc de la frégate ?
– Oui, monsieur le professeur, mais plus favorisé que vous, j’ai pu prendre pied presque immédiatement sur un îlot flottant.
– Un îlot ?"

En réalité, il ne s'agissait pas d'un îlot, mais plus du narval, celui-ci était gigantesque... 
narval→

_"Ou, pour mieux dire, sur notre narval gigantesque"

Le professeur étant confus demanda à Ned de s'expliquer, en réalité si le harpon n'avait pas put l'entamer et s'était émoussé sur sa peau, c'est car la bête était en acier, monsieur Aronnax surprit de la nouvelle, se rendit compte que le "narval" sur lequel ils prenaient appui était en acier… Les trois hommes n'en revenaient pas, effectivement "l'animal" était un grand mystère pour tout le monde, et le fait d'apprendre que ce n'est pas un animal, mais une machine, cela peut être troublant. Monsieur Aronnax se douta alors qu'il y avait surement un mécanicien et un équipage à l'intérieur de ce gigantesque engin...mais hélas il n'y avait aucun signe de vie qui pouvait justifier qu'il y ai une activité humaine dans cette machine. Mais à un moment donné, la bête d'acier ce mit à bouger …
_"[…]un bouillonnement se fit à l’arrière de cet étrange appareil, dont le propulseur était évidemment une hélice, et il se mit en mouvement [...]"

Ainsi le professeur Aronnax, Ned et Conseil passèrent la nuit sur cet îlot flottant.


Le lendemain matin, les trois hommes eurent enfin la possibilités d'inspecter cet engin sur lequel ils avaient passé la nuit et qu'on pensé être un cétacé
La possibilité d'être sauvé par le commandant Farragut  n'était plus envisageable. Soudain les hélices s'arrêtèrent de tourner et huit "solides gaillards" apparurent et "invitèrent" les trois hommes à rentrer.

_" Enfin cette longue nuit s’écoula.[…] J’allais procéder à un examen attentif de la coque qui formait à sa partie supérieure une sorte de plate-forme horizontale[…] Heureusement, le mouvement d’immersion s’arrêta. […] Une plaque se souleva […] huit solides gaillards, le visage voilé, apparaissaient silencieusement, et nous entraînaient dans leur formidable machine."












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